dimanche 26 avril 2009

6.Dernier espoir de Paul Verlaine

Il est un arbre au cimetière
Poussant en pleine liberté,
Non planté par un deuil dicté, -
Qui flotte au long d'une humble pierre.

Sur cet arbre, été comme hiver,
Un oiseau vient qui chante clair
Sa chanson tristement fidèle.
Cet arbre et cet oiseau c'est nous :

Toi le souvenir, moi l'absence
Que le temps - qui passe - recense...
Ah, vivre encore à tes genoux !

Ah, vivre encore ! Mais quoi, ma belle,
Le néant est mon froid vainqueur...
Du moins, dis, je vis dans ton coeur ?

Analyse:

Ce poème est assez classique dans sa structure car c’est un sonnet. Nous avons 2 strophes de 4 vers et 2 strophes de 3 vers.Les vers sont chacun formés de 8 syllabes. Les rimes sont embrassés et suffisantes. Il y a beaucoup d’allitérations et peu d’assonances. On retrouve quelques figures de style comme des métaphores, des allégories des hyperboles. Les thèmes principaux sont la mort et le temps qui passe. En effet, il ya une atmosphère noire qui se dégage du poème lorsqu’on le lis. L’arbre dont fait référence l’auteur est planté dans un cimetière et chaque jour un oiseau vient chanter la même chanson triste. Le souvenir et l’absence sont deux concepts qui sont personnifiés avec un oiseau et un arbre.

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