Mais si faut-il mourir ! et la vie orgueilleuse,
Qui brave de la mort, sentira ses fureurs ;
Les Soleils haleront ces journalieres fleurs,
Et le temps crevera ceste ampoule venteuse.
Ce beau flambeau qui lance une flamme fumeuse,
Sur le verd de la cire esteindra ses ardeurs ;
L'huile de ce Tableau ternira ses couleurs,
Et ses flots se rompront à la rive escumeuse.
J'ay veu ces clairs esclairs passer devant mes yeux,
Et le tonnerre encor qui gronde dans les Cieux.(p)
Ou d'une ou d'autre part esclatera l'orage.
J'ay veu fondre la neige, et ces torrens tarir,
Ces lyons rugissans, je les ay veus sans rage.
Vivez, hommes, vivez, mais si faut-il mourir.
Analyse: Ce poème a une structure utilisé couramment à l'époque. Le poême appartient au style baroque. C'est un sonnet et donc les 2 premières strophes sont des quatrains (4vers) et les 2 derniers sont des tercets(3vers). Les vers ont une longueur de 12 syllabes (alexandrin) et les rimes sont embrassées et suffisantes. En ce qui concerne les figures de style, nous voyons la présence d'allégorie, de personnification(p). Il y a également des allitérations et des assonances. Nous voyons clairement que le thème de ce poème est la mort, la fragilité de la vie, son instabilité. Jean de Sponde a dans ce poème l'idée que la vie est un éclaire. Le poême est donc en soie une métaphore.
dimanche 26 avril 2009
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